La tension est perceptible à la Cour constitutionnelle où une centaine de militants ont rejoint les femmes de la coalition Lamuka qui y sont arrivées après une marche pour dénoncer les arrêts invalidant une vingtaine de députés et sénateurs opposants.
Les militants ont brûlé des pneus. Les policiers s’emploient à éteindre le feu. Une jeep de la police est arrivé avec des policiers en renfort à une cinquantaine déjà sur place.
Contexte
Martin Fayulu, un des leaders de la coalition Lamuka a annoncé, au cours d’une conférence de presse mercredi, une série d’actions pour protester contre les arrêts de la cour constitutionnelle. Il s’agit de la suspension des activités parlementaires des députés et sénateurs de la coalition jusqu’à nouvel ordre, la marche ce jeudi desdits parlementaires et les cadre de Lamuka du Palais du peuple jusqu’à la cour, les manifestations de “grande envergure” le 30 juin à travers le pays. Au total 23 députés et 2 sénateurs de la coalition Lamuka ont été invalidés par la cour constitutionnelle en faveur du FCC. Fayulu accuse Felix Tshisekedi et Joseph Kabila “d’assassinat de l’Etat de droit”.