L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a réagi après la grâce présidentielle accordée par le président de la République, Félix Tshisekedi aux deux responsables de l’OVD et SOCOC, condamnés respectivement à deux ans et 3 ans de prison.
Des rections fusent déjà après la grâce présidentielle accordée par le président de la République, Félix Tshisekedi, aux directeurs généraux Benjamin Wenga de l’Office des Voiries et Drainages (OVD) ainsi que Modeste Makabuza de la Société Congolaise de Construction (SOCOC).
L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) pense que la grâce présidentielle accordée à ces deux Directeurs généraux “plonge le pays dans la culture de la corruption”. Le président du Conseil d’administration de cette structure de la Société civile, Florimond Muteba, note que le président Tshisekedi vient de donner « un mauvais signal » en matière de lutte contre la corruption.
Arrêté à Goma, le 13 avril 2020, et transféré à Kinshasa le même jour avant d’être condamné à une année des travaux forcés par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, le 23 juin 2020, Modeste Makabuza avait interjeté appel. Mais sa peine avait été alourdie à deux ans de prison. Comme d’ailleurs ses deux coaccusés, le DG de l’Office des Voiries et Drainages OVD, Benjamin Wenga ainsi que le Directeur général du Fonds d’entretien routier (FONER), Fulgence Bamaros qui, eux, condamnés à 3 ans au premier degré, avaient vu leur peine être alourdie à 5 ans des travaux forcés à chacun. Ils ont été accusés de détournements de fonds alloués au programme d’urgence des 100 premiers jours du président de la République, Félix Tshisekedi.