Denis Kadima Kazadi, est la personne qui devrait remplacer Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Six des huit églises significatives ont porté leur dévolu sur sa personne. Ce sujet est le principal que développe la presse congolaise.
Mais, jusqu’où irait-il, s’interroge La Prospérité, car en l’absence d’un consensus réclamé par les églises catholiques et protestants, Denis Kadima Kazadi, adoubé par ces six autres églises membres des confessions religieuses, a été voté. Les Procès-verbaux de cette désignation faisant foi, il va de soi que sa candidature soit transmise, sans plus tarder, à l’Assemblée nationale, pour entérinement.
Mais, pendant ce temps, prévient déjà le quotidien, les deux premières églises qui, sur fond de cette dissension, avaient déjà commencé à crier à la marginalisation ainsi qu’aux pressions politiques, depuis le week-end dernier, promettent de se prononcer incessamment, d’ailleurs, avec une nouvelle déclaration.
Un peu plus discret et prudent, 7sur7.cd interroge le Pasteur Israël Dodo Kamba, responsable des Églises de Réveil du Congo (ERC) sur l’identité de ce délégué des confessions religieuses à la CENI. D’après ce berger de l’ERC, son identité sera dévoilée au niveau de l’Assemblée nationale.
« Ne vous en faites pas. Ce n’est pas à nous de vous le dire, je crois que vous aurez des échos au niveau de l’Assemblée nationale. C’est elle qui nous a donné la responsabilité de travailler et je crois que dans les jours à venir, comme on a dit, l’Assemblée prendra soin de pouvoir lire nos PV. Je tiens à rappeler que l’Assemblée a pratiquement un organe, c’est une commission qui est habilitée à traiter les PV qui est ramené pour se rendre compte de la procédure qui a été soit respectée ou encore la qualité de chacun de candidats désignés », affirme le Pasteur Dodo Kamba, cité par le média en ligne.
Et Cas-info.ca, qui cite la même source, de préciser : « Il n’y a pas eu une main politique derrière la désignation ».
A ce sujet, Actualité.cd rappelle que les parties prenantes ont jusqu’au mercredi 28 juillet pour déposer les procès-verbaux de désignation et les pièces y afférentes à l’Assemblée nationale où une commission paritaire majorité-opposition sera constituée.
La chambre basse attend la liste des personnes désignées, les PV ainsi que les dossiers complets des intéressés. Elle insiste aussi sur le PV de désignation qui doit clairement liés noms aux postes proposés.
La commission paritaire travaillera du 30 juillet au 3 août et déposera son rapport au bureau de l’Assemblée nationale qui la soumettra à la plénière pour examen et adoption le 6 août. C’est le 17 août que sera transmise la résolution d’entérinement de 15 membres à Félix Tshisekedi pour investiture, ajoute le portail.
Forum des As révèle que Denis Kadima a été désigné dans le dos de la CENCO et de l’Eglise du Christ du Congo (ECC). De son côté, LAMUKA est appelé à présenter aussi ses candidats au Bureau de la CENI.
Mais La République estime qu’il n’y a pas encore de fumée blanche. En cause, le climat n’est pas des plus sereins. Et alors que les chefs des confessions se sont déjà plaints de pressions et même de menaces, ils ont vu arriver dans la cour de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) des partisans de Martin Fayulu.
L’ancien candidat revendique toujours sa victoire à la présidentielle de 2018 et ses partisans étaient venus réclamer une CENI dépolitisée. Ils sont repartis après avoir déposé leur mémo à l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), qui a promis de le transmettre aux chefs des confessions religieuses. Une chose est sûre, conclut la République, ce qui se passe en ce moment même entre les quatre murs de la Conférence épiscopale peut avoir un impact majeur sur les élections de 2023.