En présence du Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau,le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu samedi 7 août 2021, une délégation de l’Intersyndicale nationale de l’Administration publique (INAP), conduite par son président national Fidèle Kiyangi. Il était question pour les syndicalistes, de soumettre au chef du Gouvernement les multiples doléances des agents et fonctionnaires de l’Etat qui avaient même donné un ultimatum à l’Exécutif national pour déclencher un mouvement de grève.
D’après le président de l’INAP, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a invité les uns et les autres à la patience, le temps pour lui d’envisager des solutions idoines aux différentes revendications.
“Nous avons sollicité plus d’une fois de rencontrer le Premier Ministre, pour parler, pour lui transmettre les problèmes saillants des agents et fonctionnaires de l’Etat. Depuis qu’il est Premier Ministre, il ne nous avait pas encore reçus. Les agents ont menacé d’aller en grève. Ils ont même donné l’ultimatum au Premier Ministre dans le cas où il ne les recevait pas à travers l’INAP. Ils allaient carrément arrêter de travailler. Le Premier Ministre, que nous remercions sincèrement, n’a pas voulu qu’on arrive à un bras de fer. Il nous a invités et nous venons d’échanger avec lui. Nous lui avons soumis tous les problèmes pratiquement des agents. Il nous a demandé de lui donner le temps et nous aurons des réponses à travers la vice-primature de la Fonction publique”,a déclaré Fidèle Kiyangi devant la presse à l’issue de l’audience.
Et d’ajouter :
“Quant à la commission paritaire que les agents attendent, elle est prévue pour le mois de septembre, quitte à ce qu’on puisse mettre en place les mécanismes de sa convocation. Donc voilà ce que nous pouvons dire. Aujourd’hui, l’ultimatum que nous avions donné, la procédure que nous voulions enclencher, est suspendue à cette promesse faite par le Premier Ministre qui consiste à lui laisser le temps d’examiner les problèmes que nous venons de poser. Il va nous revenir dans un bref délai avec des réponses et des solutions”.
Cette menace des agents et cadres de la fonction publique intervient quelques jours après la signature d’un accord entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et les syndicats des médecins en rapport avec leurs différentes préoccupations.