La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) a appelé mardi 19 octobre le Chef de l’Etat à prendre l’ordonnance d’entérinement du nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Ne pas le faire c’est retarder les élections et aller vers le glissement », a affirmé le coordonnateur national de cette structure, Jonas Tshombela, lors de son passage à Kananga.
Jonas Tshombela estime qu’il est difficile actuellement avec la méfiance entre les acteurs et surtout les confessions religieuses de penser revenir en arrière pour trouver un nouveau consensus :
« Lorsqu’on observe les résultats que nous avons aujourd’hui, cela nous a pris trois mois. S’il faut remettre le compteur à zéro, nous risquons de faire encore plus de trois mois. La méfiance est totale et généralisée entre les acteurs qui sont appelés à trouver le consensus. Nous ne pouvons pas croire là où il y a l’impossibilité. Les murs de blocage ont déjà été érigés entre les confessions religieuses qui se dénigrent à longueur des journées ».
Donc, selon lui, il sera très difficile dans un bref délai, d’obtenir un consensus.
« Les éléments sur lesquels se fondent certaines confessions religieuses pour refuser tel ou tel autre, nous paraissent comme des éléments subjectifs. Nous pensons que le chef de l’Etat n’a plus de temps à perdre. Le processus a déjà pris le coup, il ne faut pas que davantage l’on continue à perdre le temps. Au finish, il y a risque de glissement si nous continuons à jouer sur ce blocage artificiel organisé », a-t-il averti.