Les troupes ougandaises engagées dans l’opération lancée contre les rebelles des ADF se sont renforcées mercredi dans l’est du pays, sous les yeux d’habitants partagés entre l’espoir d’en finir avec les atrocités et l’inquiétude de voir cette armée étrangère s’y installer, en témoignent les journaux parus ce matin.
L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE titre que les FARDC et l’armée ougandaise mènent des actions concertées et ciblées contre les terroristes de l’ADF dans le Nord-Kivu. Pour le bulletin quotidien, le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement a affirmé, mercredi, que les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF), travaillent ensemble pour, d’une part, partager les renseignements et, d’autre part, envisager des actions ciblées et concertées pour mettre fin à un ennemi commun, les terrorises ADF.
C’était au cours du briefing de presse qu’il a animé conjointement avec le général major, Léon-Richard Kasonga et le commissaire supérieur principal, Pierrot Mwanamputu respectivement porte-parole des FARDC et de la Police nationale congolaise (PNC), précise l’ACP.
Le ministre de la Communication et médias a rappelé que l’impératif du retour de la paix dans l’Est du pays, est une priorité pour le gouvernement dirigé par le Premier ministre Sama Lukonde, avant de réaffirmer la promesse faite d’informer l’opinion nationale sur l’entrée de l’armée ougandaise sur le sol congolais.
LE POTENTIEL qui reprend la citation de Patrick Muyaya, titre indique : « Nous avons l’obligation d’agir ensemble ». Selon le quotidien de l’avenue Bas-Congo, la RDC ne peut évoluer en vase clos face à la dynamique mondiale de lutter ensemble contre les groupes terroristes qui opèrent sur son territoire.
C’est fort de cette évidence du terrorisme combattu en coalition que le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a souligné l’obligation pour la RDC d’agir avec ses voisins pour neutraliser les radicaux qui sèment la mort dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, placées sous état de siège, indique le tabloïd.
Dans un briefing mercredi 1er décembre en direct sur la télévision nationale (RTNC), le ministre de la Communication et des Médias, entouré des porte-paroles des FARDC et de la PNC, a justifié avec conviction les actions ciblées et concertées des armées ougandaise (UPDF) et congolaise (FARDC) contre les positions des terroristes ADF sur le sol congolais. L’évolution de la menace avec le mouvement des ADF, progressant vers l’Ituri, a motivé le déclenchement des opérations militaires, mardi 30 novembre. Comme pour dire, preuve à l’appui, qu’au soir du lundi 29 novembre, il n’y avait pas de militaires ougandais sur le sol congolais.
LE PHARE révèle un secret-défense, une diversion fatale aux ADF. Selon le quotidien du Boulevard du 30 juin, après la mutualisation des renseignements et efforts communs en vue de vaincre définitivement les «Forces Démocratiques Alliées (ADF) et leurs collaborateurs Congolais, l’armée congolaise, avec l’appui des forces spéciales ougandaises, mène depuis le mardi 30 novembre des attaques de grande envergure en vue d’en finir avec l’activisme des terroristes ADF et leurs alliés congolais.
Pour endormir cette force négative et ses complices, Patrice Muyaya, Richard Kasonga et Mwanamputu ont usé du «secret-défense», en leur faisant croire que les troupes ougandaises n’étaient pas associées aux actions de traque sur le terrain. Le piège a merveilleusement fonctionné sur la ligne de front. Faut-il jeter la pierre aux usagers du «secret-défense»?, s’interroge LE PHARE.
Et le confrère de poursuivre, dans son mot introductif du briefing du jour portant sur le même thème à savoir «état de siège», le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a tenu à rappeler à l’opinion ce qu’il avait déclaré quarante-huit heures avant sur la situation à l’Est du pays, notamment en rapport avec des informations en circulation sur la toile faisant état de l’entrée des troupes ougandaises sur le territoire Congolais.
De même, L’AVENIR qui revient sur le secret-défense, note que le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a une fois de plus convoqué la presse pour confirmer que les FARDC ont été appuyées par l’armée ougandaise pour pilonner une colonne des ADF qui se trouvait dans une forêt et se dirigeait vers la province de l’Ituri.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que c’est le Parlement qui a recommandé au gouvernement, cette mutualisation des renseignements entre les deux armées, écrit L’AVENIR.
LA PROSPERITE qui fait l’écho du combat pour la dépolitisation de la CENI, titre que Blanchard Mongomba répond aux propos de l’Abbé Donatien Nsholé. A en croire le quotidien de Mont-Fleury, le parti politique Nouvel Elan de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito n’a pas tardé à réagir aux propos du Secrétaire Général de la Conférence Nationale Episcopale du Congo ( CENCO), Abbé Donation Nshole, tenus lors de la conférence de presse du lundi 29 novembre 2021, à l’encontre de l’opposition politique congolaise. C’est le Secrétaire Général de ce parti politique membre de la coalition LAMUKA, Blanchard Mongomba qui s’est chargé de cette réplique.
A en croire le Secrétaire Général du parti Nouvel Elan, Blanchard Mongomba, c’est plutôt les laïcs catholiques et protestants qui se sont agglutinés à la coalition Lamuka pour la tenue des différentes activités allant dans le sens de la revendication de la dépolitisation de la CENI. «Moi, je pense qu’il ne faudrait pas aller par 4 chemins.
Pour savoir que c’est LAMUKA qui revendiquait depuis tout ce temps la dépolitisation de la CENI. Nous, nous avions commencé ce combat avant que les laïcs catholiques et protestants nous rejoignent », a-t-il précisé, indique LA PROSPERITE.