Les députés nationaux et sénateurs reprennent le chemin du Palais du peuple mardi 15 mars. De nombreux défis les attentent tant sur le plan législatif, sécuritaire que du contrôle parlementaire. Parmi les enjeux de cette session de mars, le député Jacques Djoli estime que la priorité devait être l’examen et le vote de la loi électorale.
« Nous serons obligés d’aborder la question et le vote de la loi électorale, ainsi que tous les autres instruments juridiques indispensables pour l’organisation des élections. C’est la principale attente pour cette session », souligne Jacques Djoli.
Pour sa part, Crispin Mbindule se dit convaincu que la session de mars 2022 sera d’un enjeu majeur ; au regard notamment de la situation sécuritaire dans l’Est du pays :
« Nous devons évaluer la mutualisation des forces entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’UPDF de l’Ouganda ».
Plusieurs autres députés interrogés soutiennent que la préoccupation majeure de la session de mars devrait être accordée à la recherche des solutions de la précarité de vie de leurs électeurs rencontrés au cours des vacances parlementaires.
C’est le cas de la députée nationale Christel Vuanga, qui exige des explications du gouvernement sur plusieurs aspects dont les routes le registre des appareils mobiles (RAM) :
« La question des routes où on avait promis un projet ‘Kinshasa zéro trou’, qui n’a souffert qu’un effet d’annonce. Il y a également la question du RAM. Qu’est-ce qu’on a fait de tout cet argent récolté » ?
Les députés disent attendre beaucoup de cette session de mars pour faire avancer le pays sur le plan de sa pacification, de la consolidation de la démocratie, du développement mais aussi de la bonne gouvernance.
Pour la majorité de députés interrogés, le contrôle parlementaire au cours de cette session de mars devrait aboutir aux sanctions des membres du gouvernement ainsi que du bureau de la chambre parlementaire, mal évalués.