L’ASBL Justicia plaide pour que le procès du pasteur Daniel Ngoy Mulunda soit équitable et sans interférences politiques. Dans son communiqué de presse publié le week-end dernier à Lubumbashi, cette ONG de défense des droits l’homme condamne aussi les discours de haine, d’incitation à la violence qui prennent corps à travers les réseaux sociaux, les rassemblements politiques et autres.
Daniel Ngoy Mulunda est poursuivi pour incitation à la haine, propagation de faux bruits et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.
« Nous demandons également que toutes interférences politiques puisent cesser, afin que le procès puisse se dérouler dans le respect des règles qui régissent l’organisation d’un procès juste et équitable et ce n’est que de cette façon-là que nous contribuerons à la restauration de la paix à la restauration de la cohésion sociale ainsi que de la quiétude indispensable pour le développement de notre pays », a déclaré le président de Justicia ASBL, Timothée Mbuya.
Toutefois, il a dénoncé la montée en flèche des discours haineux, d’incitation à la haine tribale, ainsi que de séparation et d’incitation à la violence sur les réseaux sociaux, dans les rassemblements dans les meetings ou même les réunions de partis politiques ou des rassemblements religieux.
Justicia ASBL invite les autorités congolaises à prendre toutes les mesures qui s’imposent « pour faire baisser la tension dans le pays et particulièrement dans le Haut-Katanga, mais également faire cesser tous ces discours notamment en châtiant de manière exemplaire tous ces auteurs. »