Il y a trois mois, le gouvernement congolais justifiait le report des élections à Beni par les massacres d’abord, et l’Ebola ensuite. Curieusement, le 31 mars 2019, ces élections ont été finalement offertes dans les conditions aussi pire que ce qu’on redoutait auparavant.
Au moment où les populations s’empressait à voter, toujours dans l’espoir d’arracher le changement en vue d’un demain meilleur qu’aujourd’hui, les égorgeurs poursuivaient leur besogne. Ainsi, les corps de Kavugho Mumboko et Kavira Muthavi sont été retrouvés sans vie le lundi 01 Avril 2019, à Anzuma, à l’Est de Mavivi. Ces corps étaient amputés des têtes et des brans. Ces victimes, qui sont des habitants de Mavivi/Mbandaka ont été ainsi traitées par leurs bourreaux pendant qu’elles s’étaient rendues au champ, d’où elles ont été quidnappées depuis vendredi 29 mars 2019.
Plus tard, dans la nuit du 02 au 03 Avril, vers l’aurore qui ouvrait sur ce mercredi, ces assaillants qui se sont constitués en faiseurs de loi dans Beni ont attaqué la localité de Samboko, à 56 kilomètre au Nord-est de la ville de Beni. Au bilan, il est enregistré des morts et des portés disparus, dont une enseignente et un papa se sont échappés providentiellement des mains desdits meurtriers ce mercredi 03 avril.
C’est dans un tel climat que les populations de Beni et Butembo se sont rendus aux urnes et continuent le résultat de leurs choix. Tout en mettant sévérement en garde contre tout risque de tricherie souvent organisée par la CENI en faveur des candidats du FCC, les populations de Beni et Butembo restent confiantes aux vues des résultats provisoires rendus publics qui correspondent largement aux choix véritables de leurs votes, tels qu’on peut le constater sur les affiches ci-dessous: