Le gouvernement a présenté à l’Assemblée nationale un projet de Loi de finances rectificative à la hausse. Les journaux parus vendredi 12 novembre à Kinshasa saluent ce succès.
AfricaNews fait l’économie de l’allocution du ministre d’Etat, ministre du Budget à l’occasion de la présentation du projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 à l’Assemblée nationale. « Ce projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021 répond à la nécessité d’ajuster les agrégats budgétaires et de redéfinir la trajectoire des finances publiques au regard des évolutions récentes de la situation politique et socioéconomique de notre cher pays», a signifié le ministre d’Etat Aimé Boji.
«Pour la première fois dans l’histoire des finances publiques de notre pays, on va faire une loi rectificative du budget dans le sens de la hausse. Nous allons passer de 7 milliards USD à près de 8 milliards USD», s’est réjoui le même jeudi dans les médias l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, cité par le journal.
Dans son exposé des motifs, rapporte La Prospérité, Aimé Boji a laissé entendre que ledit projet est essentiellement justifié par « la prise en compte de nouvelles orientations du Programme d’Actions du Gouvernement, investi le 26 avril dernier par la Chambre basse du parlement. A l’en croire, ce projet de loi tient-il compte de la modification apportée à la taille et la structure gouvernementale, qui passe de 65 à 57 membres, entrainant ainsi la fusion de certains ministères, la création ou la suppression d’autres ».
«La loi de finances rectificative de l’exercice 2021 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, chiffré à 16.621,6 milliards de Francs Congolais équivalant à 8,3 milliards de dollars américains, dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de Francs Congolais», a éclairé le ministre d’Etat, ministre du Budget.
Le Potentiel parle d’un « record historique des recettes publiques », expliquant que la relance des finances publiques est effectivement en marche en RDC depuis l’avènement du gouvernement Sama Lukonde et le regard contrôleur de l’inspection générale des Finances.
Ecoles préfabriquées
Sur un autre chapitre, le quotidien Le Journal annonce qu’« après le dossier 100 jours, gratuite de l’enseignement et Bukanga Lonzo », on s’achemine « vers un autre procès sur les 300 écoles préfabriquées ». Après avoir déploré la surfacturation ayant caractérisé le montage financier du projet de 300 écoles préfabriquées, ainsi que le manque des matériaux de construction dans différents sites, le Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund obtient gain de cause, notamment l’ouverture d’une instruction judiciaire et des poursuites quant à ce. Selon le tabloïd, ce dernier a mis à la disposition de la Justice 61 pièces à conviction.