Les médias congolais reviennent sur le décès du député national Henri-Thomas Lokondo.
La session de mars qui s’ouvre dans moins d’une semaine sera assombrie par la disparition d’Henri-Thomas Lokondo. L’éclaircie dans la grisaille que constituaient les interventions de cet élu de Mbandaka s’étant perdue pour toujours dans le firmament, laissant le micro de la tribune de la salle de congrès orphelin de l’une de ses rares voix qui étaient synonymes de débat d’idées et de propositions constructives regrette Forum des As.
La mort, en Afrique du sud, du député Henri-Thomas Lokondo est une grande perte pour l’Assemblée nationale, la classe politique, l’intelligentsia congolaise et, plus généralement, le pays, indique le journal.
Pour le coup, poursuit le quotidien, la pluie d’hommages qui tombe depuis mercredi n’a rien de feint. C’est un homme de qualité – comme il y en a de moins en moins – qui s’en va.
Membre influent du Front Commun pour le Congo (FCC), il s’était fait remarquer par son esprit d’ouverture et d’indépendance, décrit l’Agence congolaise de presse.
Il n’avait pas hésité à présenter en avril 2019 sa candidature au perchoir de l’Assemblée nationale, contre l’avis de sa famille politique d’alors qui avait soutenu Jeanine Mabunda Lioko, rappelle l’agence.
Ces derniers mois, ajoute Actualite.cd, il était très actif au sein du G13 et soutenait l’idée d’un consensus sur les réformes électorales.
Le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réagi à la mort du député national, élu sur la liste du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), Henri-Thomas Lokondo, survenu le mercredi 10 mars 2021 dernier en Afrique du Sud, note 7sur7.cd.
Le chef de l’État présente ses condoléances les plus émues à la famille biologique de l’illustre disparu dont il garde l’image d’un militant de la bonne gouvernance, à l’ensemble des élus nationaux et à toute la classe politique congolaise, ajoute le site web.