Jeanine Mabunda sera sans surprise la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale. Elle est candidate unique à ce poste pour lequel l’élection est prévue l’avant-midi de ce mercredi.
Candidate du ticket FCC-CACH, elle promet de laisser à l’opposition de jouer pleinement son rôle.
« Je veillerai à ce que l’Opposition parlementaire joue son rôle, dans le respect des droits, libertés et devoirs garantis par la Constitution ainsi que la loi organique portant statut de l’Opposition politique », a t-elle déclaré la veille du vote devant ses pairs députés.
Elle se définit d’abord comme actrice politique à part entière par-delà les questions du genre.
« Je n’ai pas été proposée parce que femme, mais plutôt comme une actrice politique à part entière ».
Et elle souhaite placer son mandat sous le signe de l‘écoute.
« J’ajouterai ici qu’être à votre écoute, revient à ne jamais se couper des réalités de terrains ; je me dois donc d’être à l’écoute de tous, sans discrimination, opposition comme majorité », a t-elle ajouté.
Mabunda compose ce ticket au sommet de la chambre basse du parlement avec Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’UDPS, qui est également candidat unique comme Premier vice-président.
Violence sexuelle en temps de conflit : Denis Mukwege plaide pour une lutte accrue
Le médecin congolais, Dr Denis Mukwege, a plaidé, mardi 23 avril, pour une lutte accrue contre les violences sexuelles en temps de conflit. Dans un entretien accordé à l’ONU Info, il propose un fonds commun « où tous les Etats et les privés peuvent participer. »
« On peut accpeter des dons dans ce fonds. Avec un conseil qui sera global et qui mettre un mécanisme de fonctionnement de ce fonds. Il y a certains pays qui n’acceptent pas des réparations. Il faut une responsabilité humaine de la part des auteurs des violences sexuelles », a indiqué Dr Denis Mukwege.
Le Conseil de sécurité a discuté mardi 2 » avril de la violence sexuelle en temps de conflit. Lors de ce débat, de hauts responsables des Nations Unies et des militants droits humains ont appelé à davantage d’efforts pour prévenir et mettre fin à ces crimes.
Ils ont aussi souligné combien il est important de mettre les victimes au centre de ces efforts.
Présent à ce débat, le médecin congolais Dr Denis Mukwege dit salue la résolution adoptée une résolution, dans laquelle il exige notamment « de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle » et leur demande « de prendre et de tenir des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre la violence sexuelle ».
Commentant cette résolution, Dr Denis Mukwege, évoque notamment deux cas de figure : celui d’une femme violée qui se retrouve avec un enfant « sans repères » et « le traumatisme » d’une femme violée qui attend justice.