“Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) insiste sur la publication de toutes les informations sur la phase transitoire de 10 jours soit du 18 au 29 juin, consacrée au transfert du matériel à la partie congolaise par Semlex, après l’expiration du contrat pour la production des passeports biométriques entre les deux parties.
Dans un communiqué consulté par 7SUR7.CD le mercredi 17 juin 2020, le CNPAV dit constater que le flou persiste au sujet de cette période transitoire et s’inquiète de l’impossibilité pour le pays de pouvoir produire de nouveaux passeports même si c’est pour un laps de temps.
D’où, les organisations nationales et internationales qui ont lancé cette campagne, exigent que la lumière soit faite sur les points suivants :
– L’identité du nouveau chef de projet chargé du transfert du matériel ;
– L’identité de l’ensemble de la chaine de production des passeports pendant la phase transitoire ;
– Le prix et l’allocation des recettes des passeports pendant la phase transitoire ;
– La durée totale de la phase transitoire ;
– La publication de l’évaluation du contrat passé avec Semlex.
S’appuyant sur l’article 25 de la loi des marchés publics qui évoque la procédure de l’appel d’offre restreint, elles s’inquiètent de la manipulation des choix téléguidés en amont car “seuls les candidats que l’autorité a consultés peuvent concourir”.
La détention du passeport étant un droit pour tout Congolais, le CNPAV réitère l’importance d’un appel d’offre ouvert et le respect de la loi en la matière en vue d’assurer la transparence dans l’attribution du nouveau marché.
Pour rappel, le contrat entre la RDC et Semlex est arrivé à terme depuis le 11 juin dernier. D’après le ministère des affaires étrangères, l’appel d’offre interviendra après la phase transitoire de 10 jours pour le transfert du patrimoine de Semlex à la RDC.