Aussitôt après le dépôt de la motion de défiance du député Jean Marie Bulambo, le FCC fait savoir que cette démarche de contrôle parlementaire est destinée à protéger les intérêts des Congolais. C’est ce qu’a affirmé Didi Manara, président du groupe parlementaire du FCC à la chambre basse du Parlement.
A l’Union Sacrée, des sources indiquent que les élus seraient divisés sur la posture à adopter concernant le sort du ministre Kibassa mais aussi de la très querellée taxe RAM. Les mêmes sources confient qu’une réunion avait été tenue le lundi 11 octobre dans la soirée à Fleuve Congo Hôtel. Les députés se seraient séparés en queue de poisson, ne s’étant accordés sur rien. Ils auraient rejeté les propositions faites par Christophe Mboso et Jean Marc Kabund qui avaient convoqué ladite réunion.
RAM, faut-il le supprimer ou pas ?
Lors de son passage devant la représentation nationale, le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa avait plutôt présenté un bilan positif et des avantages de cette taxe qui a permis «de collecter 25 millions de dollars au profit du Trésor public. D’après lui, plus de 38 millions d’appareils ont été déjà enregistrés et identifiés au nombre desquels 26 millions d’appareils 2G et plus de 11 millions d’appareils mobile 3 et 4G ; plus de 17 millions d’appareils originaux et uniques ; 14 millions d’appareils clonés et 5 millions d’appareils conformes… ».
Ce n’est pas tout. Le RAM permettra de connaître le nombre exact des téléphones connectés auprès de chacun des opérateurs télécoms. L’aversion des opérateurs par rapport au RAM s’expliquerait à la lumière de ce relevé précis dont disposeront les autorités congolaises quant au nombre exact des abonnés de chacun. Est-ce que les opérateurs de télécoms auraient quelque chose à cacher ?
Alors, faut-il supprimer ou pas le RAM ? La balle est dans le camp des élus nationaux.