La marche interdite de la plateforme LAMUKA a été étouffée par la police, ce mercredi 15 septembre, au Quartier 3, dans la commune de Masina, à l’Est de la ville de Kinshasa.
Les éléments de la Police nationale congolaise ont fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les militants venus prendre part à la marche de LAMUKA de ce mercredi.
Au quartier 3, à Masina, sur le Boulevard Lumumba, une poignée de militants ont tenté de rassembler dans ce point de ralliement choisi pour la marche. Mais c’était sans compter sur la rapidité de la police qui les a vite dispersés. Les éléments de la police ont aussi interpellé quelques manifestants.
Présents sur le lieu, Martin Fayulu, membre du présidium de LAMUKA ainsi que Adolphe Muzito, président en exercice de cette coalition, ont eu une altercation avec la police avant de se faire escorter par les forces de l’ordre qui tiennent à respecter la décision de l’Hôtel de ville de Kinshasa interdisant cette manifestation en ce jour qui coïncide avec l’ouverture de la session ordinaire de septembre au Parlement dont le siège a été choisi comme point de chute de ladite marche.
Dans le reste de la ville, la circulation est quasiment normale, en dehors des quelques policiers visibles dans les différents points chauds de la capitale. Déjà, mardi 14 septembre, le commissaire divisionnaire adjoint de la Police de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo avait prévenu que tout attroupement sera dispersé ce mercredi 15 septembre.
Pour rappel, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila avait proposé, lundi, la date du 17 septembre aux organisateurs de cette manifestation, celle de ce mercredi coïncidant avec la rentrée parlementaire au Palais du peuple. Mais les leaders de LAMUKA, notamment Martin Fayulu ne l’a pas entendu de cette oreille. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, mardi, il a appelé des Congolais à descendre dans la rue, ce mercredi, dans toutes les villes du pays.