Le procès des massacres de Yumbi ouvert mardi 25 mai, a été renvoyé au 6 juillet. Au cours d’une brève audience publique d’introduction à la prison militaire de Ndolo, la Haute Cour militaire a décidé de la remise à la demande des parties pour leur permettre de s’imprégner de dossiers des prévenus, accéder aux procès-verbaux afin d’en avoir la maitrise avant l’instruction.
Deux ans et demi après les massacres de Yumbi, une quarantaine de victimes se sont constituées en parties civiles. Selon des sources de la Haute Cour militaire, ces personnes qui réclament justice et réparation pour les préjudices subis, ont été représentées au procès par leurs avocats.
Dans le box des accusés, se trouvaient près de 90 prévenus des crimes contre l’humanité par meurtre, transfert forcé de population, déportation, d’association de malfaiteurs, d’incendie volontaire, de destruction méchante, de violation de consignes, de tentative de vol, de détention illégale d’armes et munition de guerre ainsi que d’usurpation de tenue de la police nationale congolaise.
Nombreux parmi eux sont en fuite. D’autres en détention provisoire. Seuls 79 sont présents.
Pusieurs témoins sont attendus lors de prochaines audiences.