“UA”mon administration s’engage à renouer nos partenariats dans le monde entier et à reprendre le dialogue avec les institutions internationales comme l’Union africaine. Nous devons tous travailler ensemble pour promouvoir notre vision commune d’un avenir meilleur” @JoeBiden
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi va prendre officiellement le bâton de commandement de Union Africaine ce samedi 6 février 2020. Ce sera à l’occasion de la 34ème session ordinaire de de l’Assemblée des Chefs d’État et de Gouvernements à Addis-Abeba (Ethiopie) sous le thème « Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ».
Félix Tshisekedi explique que le mandat de la République démocratique du Congo à tête de l’UA sera axé principalement sur le développement durable par et pour le peuple africain et d’assurer leur bien-être intégral dans la paix et la sécurité.
« La République démocratique du Congo au cours de son mandat a donc choisi de donner la parole aux citoyens africains. Nous nous concentrerons sur le développement durable par et pour le peuple africain. Nous veillerons à assurer son bien-être intégral, la paix et la sécurité, des soins de santé et une réponse forte contre la COVID-19, la sécurité alimentaire. La transformation agricole, l’éducation. L’égalité des sexes, la justice climatique, la libre circulation des personnes et des biens ; et la liberté d’expression et de religion ; ainsi que la mise en valeur de notre patrimoine commun : langues, patrimoine et sites commémoratifs de l’histoire des peuples africain feront aussi l’objet de toute notre attention », a déclaré le Président Félix Tshisekedi.
Il estime que la crise sanitaire imposée par la pandémie Covid-19 est plutôt une occasion pour les dirigeants africains de revoir leurs priorités afin de travailler pour le développement durable et inclusive.
« Malgré les mesures de contrôle à l’échelle des pays et du continent, l’impact de la COVID-19 a imposé d’énormes coûts humains, financiers et socio-économiques aux peuples du continent africain. Toutefois, cette crise est aussi l’occasion de réexaminer nos priorités et de travailler à une croissance économique durable et inclusive, qui donne aussi aux femmes et aux filles de notre continent l’opportunité de pleinement contribuer à nos sociétés. Nous devons être plus autonomes et trouver des solutions collectives à nos problèmes et entamer une « Renaissance africaine » telle qu’elle est décrite dans les sept aspirations de l’Agenda 2063 de l’UA : l’Afrique que nous voulons. Nous nous devons maintenant de nous unir et de construire cette Afrique que nous voulons, et une Union africaine qui, avant tout, doit être au service des peuples », a-t-il soutenu.
Et de conclure :
« L’épidémie de la COVID-19 nous a tous rappelé que les virus et les maladies ne connaissent pas de frontières. C’est pourquoi je travaillerai avec les dirigeants de l’UA pour faire des soins de santé primaires et universels et de la vaccination des piliers clés de notre action dans l’année à venir. Notre engagement à protéger les africains contre les maladies épidémiques, et à les éradiquer comme nous avons fait avec la poliomyélite sauvage, doit-être au centre de notre vision d’une Union africaine prospère. Car il n’y a pas de prospérité et de bien être sans santé ».
Au-delà de la passion de cette présidence tournante de l’UA entre le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son successeur Félix Tshisekedi, la 34ème session ordinaire de l’Assemblée de chefs d’État et des Gouvernements sera consacrée également les stratégies à utiliser pour s’attaquer s’attaquer à l’impact dévastateur de la pandémie de la COVID-19 sur le continent et à ses effets négatifs sur la vie et les moyens de subsistance des peuples africains.