Plus d’une centaine de ces ouvriers congolais sont descendus dans la rue pour appeler notamment à l’application de SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) par leurs employés.
“Nous protestons pour réclamer notre droit, celui de l’application du SMIG. Pendant le règne du président Kabila, les lois n’étaient pas respectées. Cette fois nous espérons qu’avec l’arrivée de Félix Tshisekedi, les choses vont changer. Donc il faudrait qu’on respecte l’arrêté qui a été signé par le Premier ministre sortant, obligeant l’application de SMIG“, explique un des manifestants interrogé par ACTUALITE.CD.
Encadrés par deux jeeps de la police, les manifestants ont tous convergé à l’Hôtel de ville de Kinshasa où ils ont entonné des chansons appelant le gouverneur Kimbuta à intervenir. Ils ont ensuite quitté le lieu, minus tous des rameaux, pour continuer leur marche.
“Nous allons faire toute une journée de protestation. Nous ne voulons pas voir une maison des indiens ou des chinois ouvertes. Nous irons jusqu’au bout“, déclare un autre manifestant visiblement en colère.
La dernière manifestation des ouvriers congolais contre les employeurs indo-pakistanais remontent en 2016. Plusieurs congolais étaient descendus dans la rue à Kinshasa pour protester contre la mort d’une Congolaise abattue en Inde avant que la manifestation ne se transforme finalement en une brève marche contre les conditions de travail dans des commerces détenus par des ressortissants asiatiques.