Le mouvement citoyen lutte pour le changement « Lucha » accuse les éléments de la police congolaise d’être à la base des morts et violences qui se sont produits à Goma au Nord-Kivu lors des manifestations pacifiques qui s’est transformées à des violences la semaine dernière jusqu’à ce lundi 12 avril 201.
Dans un communiqué de presse rendu public lundi dernier ,ces jeunes anti-Monusco de la lucha ont rappelé leur liberté de manifester selon la garantie de la constitution congolaise.
« Nous décrions l’attitude et actions barbares des siècles passés de la part de certains
policiers et nous rappelons que notre droit à manifester pacifiquement n’est pas une
faveur. La police nationale Congolaise est entièrement responsable de toutes les
violences qui ont été enregistrées pendant et après ces journées ville morte » peut-on lire dans ce communiqué consulté par congosynthese.com
La Lucha appelle cependant, la justice militaire à se charger de certains éléments de la police pointés du doigt dans ces violences
ainsi que les leaders des tireurs de
ficelles et qui allument le feu en transformant ce ras-le-bol en conflit tribal.
Pour rappel, le mouvement lucha a appelé à manifester et à observer deux journées ville morte du jeudi 8 avril et
vendredi 9 avril 2021 afin de décrier la persistance des tueries à Beni et dans tous les
autres territoires du Nord-Kivu et exige le départ de la monusco. Ces journées ville morte se sont transformées à des manifestations de colère qui ont été réprimées par la police.
Ce lundi 7 personnes ont été tuées, 22 blessées et une dizaine des maisons incendiées à Goma et Buhene en territoire de Nyiragongo. La manifestation s’est transformée à un conflit tribal entre deux communautés qui se battaient au lendemain du meurtre de deux personnes dans cette zone.
Le gouverneur Kasivita qui s’est rendu vite sur terrain , parmi les mesures prises, il a interdit jusqu’à nouvel ordre la tenue des toutes les manifestations pacifiques sur l’ensemble de la province du Nord-Kivu.
Justin Kabumba