La police sera en nombre suffisant pour assurer la sécurité de la ville de Kinshasa, le 30 décembre, jour des scrutins, a assuré vendredi le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, qui fait l’intérim de son collègue des Affaires Etrangères.
« Je peux aussi vous assurer que l’armée a également été préparée pour assurer la sécurité de la ville, si la police serait débordée », a ajouté le ministre lors d’un échange avec les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accréditées à Kinshasa.
Il a indiqué que « le gouvernement a pris toutes les dispositions pour qu’il n’y ait aucun problème. »
« On n’aura pas besoin de demander une assistance militaire de quelque pays que ce soit, ou de quelque organisation que ce soit. Je pense qu’il faut calmer les jeux et de tout faire pour que ces élections se déroulent correctement. Beaucoup aurait souhaité qu’il y ait un chaos généralisé », a regretté Alexis Thambwe Mwamba.
Toujours au cours de cet échange, les ambassadeurs ont voulu savoir si la décision du gouverneur de la ville de Kinshasa suspendant la campagne électorale présidentielle peut être révoquée par une disposition ou autorité légale.
D’après Thambwe Mwamba, le ministre de l’Intérieur sous l’autorité de qui agit le gouverneur peut rapporter cette décision et c’est légal, s’il a d’autres informations contraires à celles du gouverneur.