Les élections de 2023 préoccupent la classe politique congolaise, notamment l’opposition, avec la plateforme LAMUKA. Celle-ci donne sa position sur la dépolitisation de la CENI et à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel. Ce sujet intéresse la presse congolaise. L’annonce de l’arrivée de la dépouille de l’ancien président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu, est aussi développée dans les colonnes de quelques médias de la RDC.
Le Présidium de LAMUKA a garanti de présenter d’ici au 3 septembre à Kinshasa et le 10 du même mois à la communauté estudiantine au collège Boboto, la proposition du calendrier électoral pouvant permettre l’organisation des élections dans le délai prévu par la Constitution, indique La Prospérité.
A en croire le journal, Martin Fayulu Madidi, a affirmé que la République démocratique du Congo serait en danger, le pays serait au bord du chaos, seul l’engagement du peuple pourrait barrer la route à toute tentative de glissement et de la fraude électorale en 2023 avec la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui se prépare dans le camp du pouvoir en place.
Ce dernier accuse le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo, d’être à la base de la crise qui sévit dans le pays et de blocage du processus électoral en ‘’voulant politiser la CENI pour ses propres fins’’, estime le quotidien.
Pour le présidium de LAMUKA tenu par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, les Congolais doivent contrer « les velléités dictatoriales de Tshisekedi mais aussi le glissement et la fraude électorale en gestation », renchérit Cas-info.ca
Pour ce faire, LAMUKA révèle qu’une marche de protestation sera organisée le 15 septembre prochain contre tout glissement électoral, annonce pour sa part 7sur7.cd, qui se focalise sur le communiqué du présidium lu par Me Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel élan, parti d’Adolphe Muzito.
À travers cette marche, LAMUKA s’opposera également à une Commission électorale nationale indépendante politisée, poursuit le portail.
LAMUKA dit réaffirmer « haut et fort » son attachement au respect de la Constitution de la République et exige sa stricte application de son article 73 qui stipule que « le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la CENI quatre-vingt-dix jours avant la fin du mandat du Président en exercice », rappelle de son côté le quotidien Le Journal.
Pendant ce temps, Evariste Mabi et Jean-Bertrand Ewanga appellent Mboso à entériner Denis Kadima. C’est un titre à lire dans les colonnes de La Tempête des tropiques.
Pour Evariste Mabi, « il y a deux confessions qui sont restées campées dans leur position. La solution, autant que l’Assemblée nationale s’impose ». Il reste d’avis que le consensus est généralement une denrée rare auprès des Confessions religieuses, cette sous-composante de la Société civile. Même à l’époque de l’Abbé Malumalu, les Catholiques et les autres religieux n’étaient pas arrivés à un point commun, dit-il.
En parlant de la CENI, L’Avenir se remémore : « Depuis la Conférence nationale souveraine (CNS) dirigée avec maestro par le Président honoraire du Haut conseil de la République-Parlement de Transition, Laurent Cardinal Monsengwo, en 1992, la Commission électorale nationale indépendante a été instituée comme centrale électorale, en lieu et place du ministère de l’Intérieur. C’était dans le but de dépolitiser l’organisation des élections, et sera reconduite en 2002 par le dialogue inter congolais. Mais actuellement, la CENI peine à se dépolitiser. Pour nombre d’observateurs de la politique nationale, « tous les oripeaux d’apolitisme de la CENI ne sont que leurres ».
Et le quotidien de s’interroger : « Pourquoi cette ‘Babylonie‘ des confessions religieuses ?
Dans un autre registre, Actualité.cd informe que la dépouille mortelle de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga et président du conseil d’administration de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), est attendue ce mercredi 25 août à Lubumbashi. L’information est confirmée par Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga