« Une fois celui-ci adopté, nous l’étudierons attentivement et dès le début de l’année prochaine, la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo, et Cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui, viendra vous en parler en personne pour la première conférence de presse de l’année 2020 », a déclaré Mathias Gillmann, porte-parole de la MONUSCO par intérim et coordonnateur du Groupe de communication des Nations Unies au cours du point de presse de la mission onusienne à Kinshasa ce mercredi.
Quelques jours plus tôt, la MONUSCO avait reçu le soutien de Félix Tshisekedi.
« Les récents événements à Beni, notamment l’attaque du siège de la Monusco, ne m’ont pas laissé indifférent. Je déplore et condamne le recours à la violence. La Monusco n’a pas vocation à rester indéfiniment en République démocratique du Congo. Elle a été d’un précieux apport dans l’effort pour la pacification de la RDC, depuis bientôt 20 ans », avait déclaré Félix Tshisekedi dans son discours sur l’état de la Nation.
Il avait cependant plaidé pour une adaptation de la force de la MONUSCO.
« Durant sa visite à Kinshasa et lors de mon passage devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, j’ai dit au secrétaire général de l’ONU notre sentiment de gratitude et notre volonté de procéder graduellement à un redéploiement des effectifs concerté, organisé et structuré de la Monusco. Une évaluation sera faite chaque année pour aboutir au transfert des responsabilités de la Monusco vers les FARDC. En ce qui concerne la Brigade d’intervention, je souhaite que le Conseil de sécurité renforce la relation de la brigade avec la Monusco pour notamment contribuer à la protection des civils comme l’ensemble de la Monusco », a-t-il expliqué.