Les journaux parus ce matin dans la capitale congolaise reviennent sur l’interdiction par le gouverneur de Kinshasa des marches appelés séparément par l’UDPS, Lamuka et PPRD autour de la désignation du président de la CENI.
« Marches : Gentiny Ngobila dit non au PPRD et à l’UDPS », titre FORUM DES AS qui précise par ailleurs que le parti au pouvoir a refusé de se plier à la décision prise par le gouverneur de la ville au terme d’une réunion tenue mardi 7 juillet.
Au sortir de cette réunion, le secrétaire général du parti au pouvoir Augustin Kabuya s’est voulu de marbre, boudant la décision du premier citoyen de la ville et affirme que l’important était de saisir les autorités compétentes, relate le quotidien.
L’AVENIR énonce que le gouverneur a rappelé que la République est en état d’urgence sanitaire, pour lutter contre la propagation de la Covid-19, lequel a amené le chef de l’Etat à prendre des mesures restrictives, tels que l’interdiction de rassemblement de plus de vingt personnes et le respect de la distanciation physique.
« La manifestation que vous comptez organiser ce jeudi 09 juillet 2020 va à l’encontre de ces mesures. Aussi, je ne saurais prendre acte de votre demande », a répondu le gouverneur aux courriers de l’UDPS, Lamuka et PPRD.
Dans un autre sujet, LA PROSPERITE mentionne : « Haut-Katanga : Lubumbashi dit NON au tribalisme ! ». La population du Haut-Katanga s’est mobilisée en masse ce mardi 7 juillet 2020 dans les rues de Lubumbashi pour soutenir la paix, le vivre ensemble et dire non au tribalisme, au régionalisme ainsi qu’à toutes les manœuvres politiciennes de nature à tirer le pays vers le bas. C’était lors d’une marche organisée par la société civile, depuis l’esplanade du bâtiment du 30 juin, siège de l’Assemblée provinciale jusqu’au bureau du Gouverneur Jacques Kiabula sur Kamanyola, à qui les responsables du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga ont remis un mémorandum, renseigne ce média.
Pour AFRICA NEWS, « Ambongo pousse à violer la loi » dans le dossier Malonda. Ce confrère renseigne que « le plan d’imposer son candidat et neveu contourné à la loyale, le Cardinal a choisi d’aller mentir de sang froid et de discréditer un processus qu’il a personnellement piloté pendant près de 8 mois, demandant le retour à la case départ au détriment de la loi et de l’Etat de droit ! « Vraiment ! Le calotin a perdu le bon sens ! Il a ébranlé la foi de plusieurs fidèles catholiques, sidérés par son attitude païenne ! », s’exclame le tabloïd.
Dans un autre chapite, CONGO NOUVEAU revient à la charge en annonçant que « Matata Ponyo est toujours combattu ». Trois ans après son passage exaltant à la Primature, rapporte le trihebdomadaire, l’ancien chef du gouvernement, Matata Ponyo, est toujours combattu par des victimes directes ou indirectes de sa rigueur imposée à l’époque dans la gouvernance de l’Etat. Rigueur qui avait fermé les robinets des assoiffés habitués à faire main basse sur les ressources de l’Etat en toute impunité, fustige le trihebdomadaire qui publie en intégralité une mise au point du cabinet de l’ancien Premier ministre.