Le tribunal de l’Union Européenne (UE) a rejeté ce mardi 26 mars un recours déposé par les huit (8) proches de l’ancien président Joseph Kabila sanctionnés en mai 2017 par le Conseil de l’UE pour de “graves violations” des droits de l’homme.
Déposé le 22 août 2017 par l’avocat conseil de l’ancien ministre de l’intérieur , Evariste Boshab, “le recours est rejeté. M. Évariste Boshab et les autres parties requérantes dont les noms figurent en annexe sont condamnés aux dépens”, ont décidé les juges de la neuvième chambre du tribunal de l’Union européenne (UE), basé Luxembourg.
“En réponse aux entraves au processus électoral et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées”, l’UE avait ,en effet, sanctionné les anciens ministres de l’Intérieur Ramazani Shadary et Evariste Boshab, Lambert Mende, (ancien porte-porte du gouvernement) , Kalev Mutond (Ancien chef de l’ANR), Jean-Claude Kazembe (ancien gouverneur du Haut-Katanga) , Alex Kande (ancien gouverneur du Kasaï-Central et les généraux Akili Muhindo Mundos et Eric Ruhorimbere.
Renouvelées en décembre 2018 , ces sanctions incluent le gel des avoirs et l’interdiction de voyager dans un pays membres de l’UE.
Pouvoirs de Boshab et Shadary limités “à la transmission de rapports mensuels par le commissaire général” de la police , “aucune incrimination précise” , “l’ANR a systématiquement contribué à l’organisation d’élections” , “Aucun recrutement d’anciens combattants”, le tribunal a rejeté ces arguments soutenus par les requérants.
Ce recours ne concernait pas l’ancien chef de milicien , Gédéon Kyungu Mutanga , ancien chef de milice dans la région du Katanga. Il avait sanctionné avec les 8 huit officiels et membres de l’appareil sécuritaire du pays.
La cour ne s’est pas prononcée sur les recours déposés par les 7 membres de l’appareil sécuritaire sanctionnés le 12 décembre 2016 par la même institution. Ils avaient été ciblés officiellement car “occupant des positions de responsabilité dans la chaîne de commandement des auteurs de violences”.