Au cours d’une messe d’action de grâce organisée le samedi 09 janvier 2021 pour commémorer les tueries à répétition dans le territoire de Béni, l’Association Jeunes Leaders du Nord-Kivu (J.L.NK), pense que cette situation dépasse actuellement la limite de tout entendement, malgré les efforts consentis par les forces armées de la République démocratique du Congo.
Quant à ce, cette structure invite le chef de l’État Félix Tshisekedi à accomplir sa promesse de s’installer au Nord-Kivu pour suivre de près cette situation inquiétante dans le territoire de Beni.
« Au président de la République, de s’impliquer d’avantage en accomplissant sa promesse de s’installer au Nord-Kivu pour suivre de près la situation et motiver davantage nos forces armées, et d’user de son pouvoir pour déclarer sinistrées nos deux provinces afin de bénéficier de réductions douanières importantes », a déclaré Louis Bavuka 1er vice-président de ladite structure.
La jeunesse du Nord-Kivu demande également au gouvernement congolais de doter notre armée en moyens suffisants lui permettant de faire face à l’agressivité des ADF et d’autres groupes armés et d’en finir définitivement.
Butembo : la coordination des forces vives du Nord-Kivu plaide pour la sécurisation de la route Beni-Kasindi.
La coordination des forces vives du Nord-Kivu plaide pour la sécurisation de la route Beni-Kasindi qui fait face à une insécurité récurrente.
Craignant pour leur sécurité, plusieurs camionneurs ont décidé de suspendre le trafic sur la route Beni-Kasindi. Cette situation pourrait avoir un impact sur le prix des denrées alimentaires de première nécessité et surtout des produits manufacturés qui entrent au pays par le poste frontalier de Kasindi.
Edgard Mateso Katembo, vice-premier président de la coordination des forces vives du Nord-Kivu, qui exprime cette crainte, recommande au gouvernement de chercher des mécanismes pour sécuriser ce tronçon routier d’importance capitale pour la population de Beni, Butembo et Lubero.
« C’est pratiquement depuis le début de cette année que la route Beni-Kasindi n’est plus fréquentée par les camionneurs. Et cela, à la suite de l’insécurité grandissante. Et surtout à cause des incidents qu’ils ont connus sur terrain. Voilà pourquoi nous pensons que les autorités militaires, les autorités politico administratives doivent faire tout pour ouvrir la route pour qu’elle soit fréquentée », explique Edgard Mateso Katembo.
Il explique les raisons de ce plaidoyer :
« Au même moment, lorsque les camionneurs ne fréquentent pas cette route, les habitants qui sont dans ce coin qui devraient chercher asile ailleurs ne savent plus se déplacer dans des endroits qu’ils supposent sécurisés. Dans un premier temps, on peut utiliser le système de convoi des véhicules ou on peut cantonner à chaque cinquante mètres des positions des militaires pour parer à cette éventualité, pour permettre à ce que les usagers de la route la fréquentent aisément ».