La fronde au sein du parti présidentiel, le projet de budget 2022, la marche d Lamuka… découvrez bien d’autres sujets dominants dans les journaux parus mardi 14 septembre à Kinshasa.
La Prospérité parle d’une nouvelle fronde au sein du parti présidentiel. « Le Collectif de cadres et membres de l’UDPS/ TSHISEKEDI, autrement appelés Pionniers, ont organisé lundi 13 septembre 2021, dans l’une des salles de réunions de la Cathédrale du Centenaire de l’Eglise du Christ au Congo, une manifestation qui a été marquée par la lecture d’une déclaration politique incendiaire », note le journal.
Dans cette déclaration, renchérit L’Avenir, « les Pionniers ont été très sévères avec les gestionnaires actuels du Parti. Ils ont rejeté le mandat spécial accordé au Président intérimaire Jean-Marc Kabund-a-Kabund, exigé le retour à la légalité en installant le Directoire du Parti, réclamé la mise en place d’une commission préparatoire inclusive du congrès extraordinaire du Parti ».
Marche de Lamuka
Sur un autre registre, Forum des AS informe que la marche de Lamuka est finalement autorisée, mais renvoyée au 17 septembre. Cette proposition découle de la réunion présidée par le gouverneur Gentiny Ngobila dans la soirée de lundi 13 septembre à l’Hôtel de ville de Kinshasa, affirme Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Elan, le parti politique d’Adolphe Muzito, cité par le quotidien.
Budget 2022
Un autre sujet intéressant les journaux de Kinshasa porte sur le budget 2022. Le Gouvernement dépose ce mardi à l’Assemblée nationale l’avant-projet, informe La Prospérité, estimé à 20.682,6 milliards de francs congolais (plus de 10 milliards USD). Le document « contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.682,6 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 milliards de FC ».
Selon le tabloïd, l’avant-projet de Loi de finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales.